Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

éducation culturelle et enjeux pédagogiques

13 mai 2017

Découvrez la Semaine du Goût au collège Jean Moulin

Découvrez la Semaine du Goût au collège Jean Moulin
A l’occasion de la Semaine du goût, les élèves éco-délégués et allophones ont conçu et animé un programme d’événements au sein du collège autour des saveurs et des épices. En collaboration avec les familles des élèves allophones, ils ont présenté des...
Publicité
Publicité
20 juin 2017

Journée de prévention par des élèves de 4e le 18 mai!

Comme l'année précédente, l'ANPAA (Association Nationale de prévention en Alcoologie et Addictologie) est intervenue depuis novembre auprès d'une classe de 4e pour aborder avec eux des thématiques diverses et variées telles que les addictions (à l'alcool, au tabac, aux drogues mais aussi aux jeux vidéos), le harcèlement, le regard de l'autre et l'estime de soi ou encore les relations avec les adultes en tant qu'adolescent.

C'est avec les conseils, le soutien de professeurs (documentaliste, de français, de mathématiques, de technologie...) ainsi que de l'infirmière, d'une CPE et de l'intervenante de l'ANPAA que les élèves vous proposeront une journée de prévention le jeudi 18 mai à travers leurs travaux réalisés autour des thématiques qu'ils ont choisi d'aborder avec vous.

Au programme de cette journée :

- une pièce de théâtre autour des jeux vidéos

- une vidéo réalisée par les élèves traitant du harcèlement

- un jeu de rôle sur la relation aux parents, et plus largement aux adultes.

Ces divers ateliers animés par les élèves de 4e seront également ponctués de temps de parole, où chacun sera libre de discuter, de débattre de la thématique traitée et du/des point(s) de vue abordé(s) par les élèves à travers leurs travaux.

 


 

Présentation du projet :

Déjà réalisé l'année précédente, c'est un projet en partenariat avec l'antenne régionale de l'ANPAA (Association Nationale de prévention en Alcoologie et Addictologie) qui mobilise différents acteurs intéressés de l'équipe éducative, qu'ils soient professeurs, infirmière ou encore CPE. L'objectif de cette action est d'amener les élèves à réfléchir, mais aussi à sensibiliser les autres lors d'une journée de prévention en mai, à des thématiques autour des addictions ou bien tels que le harcèlement, les relations avec les parents/adultes. Durant cette journée banalisée, les travaux des différents ateliers sont présentés au reste de l'établissement, avec à chaque fois un temps de débat autour des thématiques abordées.

Ce projet est mené avec une classe de 4e et se divise en deux phases distinctes. Dans un premier temps, avant les vacances de Noël et jusqu'à mi-janvier environ, des séances avec la classe, divisée en plusieurs groupes, ont lieu afin de leur expliquer les objectifs du projet mais aussi d'établir des temps de parole autour de thématiques liées aux addictions, concernant les rapports aux autres (pression/relation au groupe/aux parents, regard de l'autre), la gestion des émotions ou bien l'estime de soi. Lors de cette première phase, les élèves et les intervenants dégagent ensemble les thèmes qu'ils souhaitent traiter lors de la journée de prévention. À partir de là, les professeurs se positionnent pour "animer" un des ateliers et choisissent, selon leurs affinités, sous quelle forme, quel "média" présenter, aborder la thématique sur laquelle ils travailleront avec les élèves lors des ateliers. Trois ateliers se sont alors formés avec 7/8 élèves dans chaque :

- un atelier théâtre autour des jeux vidéos

- un atelier vidéo autour du harcèlement

- enfin un atelier jeu de rôle autour des relations avec les adultes, principalement les parents

Cette deuxième phase a débuté fin février et s'est déroulée jusqu'à fin avril/début mai, selon les besoins des différents ateliers pour être prêts le 18 mai. Les élèves conçoivent et élaborent entièrement l'activité qu'ils auront à présenter lors de la journée de prévention, avec l'appui des intervenants et professeurs. Par exemple, pour ce qui est du jeu de rôle, ils doivent établir ensemble les règles, décider sous quelle forme le jeu se présentera, et comment ils devront l'animer.

Place du professeur documentaliste au sein du projet :

Mme Croiseau, professeure documentaliste du collège, avait déjà participé en 2015/2016 au projet mené par l'ANPAA, où elle avait travaillé avec les élèves et un collègue autour du numérique et des réseaux sociaux. Cette année, elle a pris en charge avec un professeur de technologie le groupe qui avait pour objectif de présenter et concevoir un jeu de rôle, dans l'esprit d'un Jungle Speed, autour des relations aux adultes lors de situations de conflit.

C'est un projet transversal, auquel chaque acteur de l'équipe éducative peut participer, la professeure documentaliste n'a donc pas un rôle spécifique dans son élaboration. L'infirmière et l'intervenante de l'association ont quant à elles pour rôle de coordonner l'ensemble et d'apporter un regard extérieur pour aider les différents ateliers à proposer un support ou une activité pertinente, percutante et sensibilisante lors de la journée de prévention en mai.

 Bilan :

Ce projet transversal, se déroulant sur une bonne partie de l'année scolaire, permet aux élèves de construire des projets par et pour eux-même autour de thématiques auxquelles il est souvent nécessaire de les mobiliser. Les différents ateliers permettent également de côtoyer un petit groupe d'élèves dans un autre contexte que celui des cours, et, puisque c'est à partir de leurs apports, de leurs propositions, de leurs idées que l'atelier se construit, les "postures" élèves/enseignants sont diminuées. Puisque les enjeux ne sont pas disciplinaires, cela permet également aux professeurs et autres personnels de l'équipe éducative impliqués de travailler en interdisciplinarité avec des collègues avec lesquelles on n'a pas nécessairement l'habitude de travailler, et également sur des activités variées et qui changent de ce qu'on pourrait proposer à nos élèves dans le cadre de nos séances.

Je n'ai pas pu assister à la journée de prévention du 18 mai, et par conséquent voir l'ensemble des activités/travaux proposés par tous les ateliers et quels impacts cela a eu sur le reste de l'établissement en terme de sensibilisation notamment, mais d'après les retours de l'année précédente, c'est une intervention intéressante pour les élèves et le reste de l'équipe éducative et les différents ateliers avaient plutôt plu.

En ce qui concerne l'implication des élèves lors des ateliers, même si le démarrage peut parfois être un peu lent, ils se montrent très vite intéressés, volontaires et impliqués dans l'élaboration des « médias »/activités qu'ils auront à présenter ou animer devant le reste de l'établissement.

M. Rigot

17 mai 2017

Bilan du projet Mangabulles

Présentation du projet

Mangabulles est le club du CDI du lycée La Herdrie, créé à l'arrivée de la professeur documentaliste titulaire en 2009. Celui-ci ayant malheureusement lieu le jeudi je ne peux y participer, mais j'ai pu y assister une fois où je n'avais exceptionnellement pas cours à l'ESPE et j'ai aussi beaucoup échangé oralement à ce propos avec ma tutrice, ce qui m'a donné une idée de ce qu'il est possible de mettre en place.

Cette année le club a fusionné deux activités divisées en deux clubs les années précédentes : écriture/dessin et bande-dessinée. Les rencontres ont lieu entre octobre et avril/mai, environ toutes les deux semaines pendant une heure au CDI.

L'action du club Mangabulles se concrétise par la participation à deux prix littéraires :

  • le prix Mangawa qui consiste à lire 15 mangas (cinq de chaque catégorie : shojo, seinen, shonen) puis de voter pour le meilleur de chacune de ces catégories,

Prix Mangawa - Le prix MANGAWA est un prix littéraire qui distingue un manga

Le prix MANGAWA a été créé en 2005 par Marie et Thierry Lequenne. C'est le plus important prix de lecteur manga organisé en France. Il en est à sa treizième édition. L'objectif du prix est de : La production de bandes dessinées asiatiques est la première au monde.

http://www.prixmangawa.com
  • et le prix Bulles de cristal qui propose d'élire la meilleure bande-dessinée d'une liste de cinq.

Prix Bulles De Cristal - Le prix Bulles de Cristal est un prix littéraire qui distingue une bande dessinée

Le prix Bulles de Cristal est un prix littéraire qui distingue une bande dessinée. Il est destiné aux jeunes de 11 à 18 ans et en est à sa cinquième édition. L'objectif du prix est de : La bande dessinée moderne est née en Suisse avec Rodolphe Töpffer en 1827 et se développe internationalement à partir de 1840.

http://www.prixbullesdecristal.com

 

Cette année, les élèves ont également réalisé une exposition de dessins autour du manga. En fin d'année, une sortie clôture l'activité du club.

 

Objectifs

Les objectifs visés par le club sont de :

  • promouvoir et susciter la lecture et les emprunts de bandes-annonces et de mangas du CDI,

  • renforcer l'ouverture culturelle des élèves, tant au niveau international en les accompagnant dans leur découverte de la culture nippone plus spécifiquement, qu'au niveau local en leur proposant une sortie culturelle à Nantes,

  • valoriser la créativité des élèves et les ouvrir à l'art.

En cela, ce travail s'appuie sur les axes suivants du projet d'établissement :

Ambition 3. Un lycée ouvert sur son environnement 

  • Objectif  2. Accompagner les élèves dans la découverte des arts et de la culture

    dont Axe 4. Renforcer le rôle et la contribution du CDI, comme lieu de ressources

  • Objectif 3. Découvrir des espaces géographies et culturels

    dont Axe 1. Sorties autour de Nantes, découverte de l’offre culturelle

Le club est également un lieu de socialisation qui permet de développer complicité et amitié entre les élèves et de cultiver un climat scolaire agréable.

 

Partenariats

Ce club est tout d'abord le fruit de partenariats internes à l'établissement entre la professeur documentaliste et la vie scolaire et le foyer socio-éducatif (FSE). Le club était en effet cette année co-animé avec une assistante d'éducation et les bandes-dessinées sont financées par le FSE (mais mises à disposition au CDI). Ces partenariats internes sont fructueux et sont le résultat d'une véritable coopération.

En ce qui concerne les partenariats externes, le CDI travaille avec la librairie L'Ange bleu, qui organise les prix Mangawa et Bulles de Cristal. La librairie étant basée en Charente-Maritime, le contact se fait principalement par mail, le niveau de partenariat est donc assez faible. De plus, même si les prix Mangawa et Bulles de cristal ont une résonance nationale, celle-ci n'est que peu palpable pour les élèves : les prix me semblent plus un prétexte de lecture et d'échange que un intérêt pour la dimension « prix littéraire national ».

Jusqu'ici la sortie de fin d'année consistait en la visite d'une librairie spécialisée BD à Nantes (La mystérieuse librairie nantaise), où les élèves avaient le droit de choisir des bandes-dessinées qui étaient ensuite achetées par le CDI. Cette année, Mme Aveline souhaite emmener le groupe visiter la Maison Fumetti, lieu nantais dédié à la bande dessinée ouvert depuis septembre 2016, qui est intégré dans une des médiathèques du réseau de l'agglomération. Il s'agit d'une association qui cherche à diffuser la bande-dessinée auprès du grand public (expositions, rencontres avec des auteurs, cours de dessin…), mais aussi à apporter un appui professionnel à la création. Aux dernières nouvelles, aucun partenariat spécifique n'a été mis en place entre le CDI et ce lieu.

 

Bilan / pistes d'évolution

Le club Mangabulles subit la concurrence des autres clubs mis en place au lycée la Herdrie (club Tremplin musical MAD, club chinois…) qui ont tous lieu le jeudi midi, seul jour où aucun cours n'a lieu entre 12h et 14h, justement pour permettre aux élèves de participer aux clubs. Ainsi, vivifier le club Mangabulles, permettrait d'assurer sa pérennité et l'engouement pour celui-ci.

Il me paraît intéressant de renforcer les partenariats et d'essayer de donner de la densité aux activités proposées. En ce qui concerne l'animation du club, l'assistante d'éducation qui a travaillé avec l'enseignante documentaliste ne sera plus là l'année prochaine, il sera donc nécessaire de trouver une nouvelle personne souhaitant s'investir.

Le problème est que de préparer des animations pour le club est chronophage et s'ajoute aux multiples missions que le professeur documentaliste doit déjà mener de front. Cependant il serait peut-être possible d'utiliser les outils pédagogiques proposés par la librairie l'Ange bleu, afin de stimuler les élèves sans nécessiter trop de travail de préparation : en effet, un dossier pédagogique est transmis aux CDI participants (comportant notamment un quizz de lancement, une foche de lecture, une bibliographie...)

De plus, je pense qu'une association plus poussée pourrait être proposée et mise en place avec la Maison Fumetti et aboutir par exemple sur une rencontre d'auteur, qui pourra être financée par le FSE. Il serait donc important de prendre compte avec l'association pour leur proposer un partenariat. Si cela n'est pas possible, d'autres associations locales pourraient être sollicitées.

17 mai 2017

Club Mangabulles

Les activités du club Mangabulles nouvelle formule, regroupant dessin et lecture, se terminent en beauté en cette fin d'année scolaire !

Tout d'abord, n'hésitez pas à passer au CDI admirer l'exposition de dessins réalisée par les élèves du club… Et également à emprunter les mangas et bandes-dessinées en lice pour les prix Mangawa et Bulles de Cristal auxquels les élèves ont participé, et donc voici les résultats :

mangawa-cristal_2017

 

L'année se terminera mi-juin par une visite de la Maison Fumetti, nouveau lieu nantais dédié à la bande dessinée.

maisonfumetti

Maison Fumetti est un nouveau lieu nantais dédié à la bande dessinée et aux arts graphiques qui a ouvert ses portes en septembre 2016. Situé dans le même bâtiment que la médiathèque de la manufacture, l'action de cette association se déroule autour de deux axes : la diffusion de la bande dessinée au grand public, et l'appui professionnel à la création, destiné aux artistes.

http://www.maisonfumetti.fr


Merci à tous les élèves participants pour cette riche année en votre compagnie ! :)

Le club Mangabulles reprendra en octobre, n'hésitez pas à venir vous inscrire dès la rentrée !!!

15 mai 2017

Prix intergénérationnel des BTS 1 ET BTS 2 SP3S (Services et Prestations des Secteurs Sanitaire et Social) du Lycée Chevrollier

Bonjour à tous et à toutes !

> Prix intergénérationnel :

               Comme nous l'avons évoqué précédemment par l'intermédiaire du portail documentaire E-sidoc ( rubrique : Les projets du CDI ) les classes de BTS 1 et BTS 2 SP3S ont participé pour la deuxième année consécutive au prix intergénérationnel sur les thèmes du       « Souvenir » et de l' « Extraordinaire ».

Avant toute chose, il me semble important de vous présenter les différents intervenants et partenaires :

- Le lycée Chevrollier : la professeure de Culture Générale, deux des trois professeures-documentalistes ainsi que les élèves des classes de BTS 1 SP3S et BTS 2 SP3S.

- La résidence EHPAA Robert Robin

- Le centre Jean Vilar par l'intermédiaire de la directrice et d'une des bibliothécaires

- L'Université du Temps Libre UATL

- L'organisme Anjou Soin Services

Et pour finir un groupe de lecteurs volontaires de la Doutre.

            Le prix intergénérationnel des BTS SP3S a été pensé dès juin 2015 par la professeure de Culture Générale suite aux résultats obtenus avec le Prix Chronos. Afin de simplifier la mise en place d'un nouveau prix, celui-ci a été élaboré de la même manière que le Prix Chronos. Ce projet possède deux objectifs principaux qui sont les suivants : faire lire les BTS SP3S et ce en rapport avec le programme de Culture Générale, et, leur permettre de faire connaissance avec des personnes auprès de qui ils exerceront leur futur métier. Cependant, le prix intergénérationnel n'est pas encadré par une convention et n'est pas non plus intégré au projet d'établissement. Ainsi, il a été décidé de l'intégrer au projet documentaire du CDI et de le présenter au conseil d'administration afin de réfléchir au budget pouvant lui être attribué. La décision finale a permis d'obtenir un budget d'environ 450 € par le secteur tertiaire s'ajoutant ainsi au budget du CDI qui a été consacré pour l'achat de quelques ouvrages de la sélection ( destinés aux élèves ). Cependant la plupart des ouvrages étant disponibles en bibliothèque et au centre Jean Vilar ainsi que dans le fonds documentaire du CDI seuls quelques ouvrages ont été acheté.

             Afin de valoriser ce projet dans son ensemble la professeure de Culture Générale a pris contact avec la revue locale Bord de Maine et l'UATL, cette communication s'accompagne également d'affiches réalisées par les BTS SP3S qui sont exposées dans différentes structures d'échanges, d'animation et de repos de la Roseraie.

La réalisation du prix intergénérationnel 2017 s'est déroulée comme suit :

10 octobre 2016

- Première réunion d'information entre les différents partenaires et les BTS SP3S

- Sélection de six ouvrages parmi ceux proposés

- Lecture à voix haute de quelques passages par des volontaires

Décembre 2016

- Seconde réunion d'information avec les BTS SP3S à l'EHPAA Robert Robin pour présenter le prix intergénérationnel aux résidents

Janvier 2017

- Table ronde à l'EHPAA Robert Robin réunissant toutes les personnes impliquées

Février 2017

- Lecture sur temps personnel des ouvrages du prix aux résidents par des élèves volontaires

- Enregistrement de quelques passages d'un ouvrage afin d'en faciliter la compréhension

22 Mars 2017

- Dépouillement des votes afin d'élire le livre remportant le prix intergénérationnel

- Lecture théâtralisée d'Une bouteille dans la mer de Gaza par la troupe les 3T au centre Jean Vilar qui a principalement financé celle-ci.  ( participation de 3€ par personne )

- Clôture du projet

Vous pouvez retrouver la présentation des six ouvrages sélectionnés pour le prix intergénérationnel sur le portail E-Sidoc à l'adresse url suivante : http://0490003m.esidoc.fr/rubrique/view/id/15 .

> Bilan :

        Au final, c'est un projet qui cette année a rencontré quelques difficultés de mise en route mais qui a été très bien accueilli auprès de nos élèves qui ont été motivés dès le début et des personnes âgées prenant par au prix intergénérationnel. Ce qui a rencontré le plus grand succès a bien entendu été les tables rondes organisées en janvier qui ont pu permettre d'échanger et ce malgré les différences. Ces moments étant orientés sur les livres mais aussi sur les souvenirs des personnes âgées les discussions ont bien souvent permis de sympathiser et découvrir l'autre. Les élèves ont pu avoir un aperçu de leur future carrière professionnelle, agir de manière responsable et en tant que citoyen responsable tout en préparent leur examen de Culture Générale.

       Il est important de souligner l'importance de ce dernier au niveau certes professionnel et littéraire mais également aux niveaux citoyen et littéraire. En effet, à travers ce prix les élèves ont pu développer un intérêt autre que scolaire à la lecture notamment lors des échanges   ( tables rondes, lectures volontaires ) avec les personnes âgées. Cela pour l'un a permis de lutter contre l'isolement et la solitude et pour l'autre de s'exprimer et d'apprendre à échanger autour d'une thématique. Bien entendu, afin que cela soit possible les livres sélectionnés ont pris en compte le niveau de lecture des élèves et les diffucltés de lecture des personnes âgées ( d'où la proposition de visionner les adaptations cinématographiques des oeuvres et l'utilisation de livres audios ).

      L'organisation d'un prix intergénérationnel comme celui-ci demandant beaucoup d'efforts, de patience dans la communication entre partenaires et intervenants mais également de temps, la professeure de Culture Générale ne s'est pas encore décidé si une troisième édition aurait lieu. Les professeures-documentalistes pensent pour le moment que si une troisième édition il y aurait elles s'impliqueront tout autant que cela soit dans la forme comme actuellement ou dans le fond. En effet, malgré leur présence dès le début du projet ( juin 2016 ) en ce qui concerne la communication entre les différents intervenants et partenaires, l'organisation des réunions et la participation des tables rondes, la sélection et la communication autour des ouvrages. Elles déplorent un manque d'intervention notamment au niveau de l'information-documentation qui n'a malheureusement pas été exploitée. Une communication interne à l'établissement ainsi qu'une mise en avant du projet dans les classes ou au CDI pourrait être un plus.

Pour conclure nous remercions chaleureusement nos partenaires, les élèves et l'équipe pédagogique ayant participé à l'élaboration et la réalisation de ce projet et sans qui ce dernier n'aurait pu aboutir.

Publicité
Publicité
10 mai 2017

Rencontre avec un journaliste scientifique au CDI

N

                                            Rencontre avec un journaliste scientifique au

 

CDI

Dans le cadre de la Semaine de la presse à l'école, nous avons accueilli M. Nicolas Guillas, journaliste scientifique pour la revue Sciences Ouest, éditée par l'Espace des Sciences à Rennes. Il a rencontré durant 1 heure chaque demi-groupe d'une classe de 1ère scientifique pour échanger avec eux sur l'actualité scientifique, et le travail de journaliste, présentant sa revue, seul mensuel scientifique publié en région. La rencontre était basée sur l'échange et les lycéens ont posé beaucoup de questions, s'intéressant notamment aux études nécessaires pour exercer une profession présentée par M. Guillas comme un métier de passion. Peut-être des vocations à naître ….

Sur l'heure du déjeuner, une deuxième rencontre était proposée, toujours au CDI, ouverte à tous y compris à des filières non scientifiques, sur la base du volontariat pour découvrir le métier de journaliste. La salle était comble, certains lycéens sont repartis avec des exemplaires de la revue Sciences Ouest, d'autres avec un contact pour un futur lieu de stage...

Cette rencontre s'inscrivait dans un projet mené depuis plusieurs années pour faire réaliser aux élèves un travail autour de la presse scientifique afin de les amener à se constituer une culture scientifique et les faire travailler de façon active et ouverte sur le monde. Projet complété cette année, par quelques séances autour de l'information scientifique et de son évaluation aussi bien dans la presse papier que dans la presse en ligne. Si ce partenariat réussit à s'installer dans la durée comme l'espère l'équipe enseignante, le projet pourrait peut-être aussi aboutir sur une visite de l'Espace des Sciences à Rennes...

 

S. GUERIN, pour l'équipe des professeurs-documentalistes

 

 

 

 

Pourquoi ce projet ?

Depuis plusieurs années, un enseignant de SVT en partenariat avec les professeurs-documentalistes, amène ses classes de 2de travailler au CDI pour réaliser une revue de presse pour laquelle ils ont 2 consignes à respecter : trouver un article dans la revue Sciences Ouest à laquelle nous sommes abonnés et trouver un article sur le développement durable dans une autre revue scientifique. A eux ensuite d'en proposer un résumé et une présentation orale au reste de la classe. Le projet est né assez naturellement ensuite  : ma collègue avait voulu organiser une rencontre l'année passée mais cela n'avait pu aboutir, l'équipe de journaliste n'étant pas assez disponible. D'autre part, ayant travaillé aux Champs Libres, je connaissais personnellement l'équipe de l'Espace des Sciences et j'ai pu prendre contact directement avec N. Guillas en lui expliquant le travail des lycéens autour de leur revue afin de motiver sa venue. Il avait déjà en plus eu l'occasion d'intervenir dans un lycée rennais sur un projet équivalent à la demande du CLEMI.

 

Sa réalisation

Après avoir eu l'accord de principe de M. Guillas et de sa direction, il a fallu réfléchir au montage financier du projet. Acceptant de faire son intervention gracieusement, il ne restait qu'à financer son aller-retour Nantes/Rennes et son repas, ce que la direction du lycée a validé quand nous lui avons soumis le document qui présentait l'ensemble de notre projet. Il a fallu réfléchir également à la date d'intervention et nous avons proposé de l'inscrire dans la Semaine de la presse  afin de donner plus de cohérence au projet et de visibilité. Nous avons rédigé une convention avec l'aide du personnel administratif. Nous avons alors communiqué à l'ensemble des enseignants scientifiques et aux professeurs principaux sur la réalisation de ce projet afin de toucher des élèves qui ne participent pas forcément au projet de revue de presse et proposé ainsi deux créneaux distincts, avec un angle d'approche légèrement différent entre les deux rencontres.

 

Le partenariat

Il repose d'abord sur un travail de fond et sur l'utilisation de ressources, sur la connaissance d'une structure culturelle scientifique et ses publications. L'organisation de cette rencontre permet d'initier un partenariat d'une autre dimension avec un réel échange entre des professionnels (journalistes mais une autre fois peut-être médiateurs aussi) et les lycéens qui repose sur une structure culturelle à l'échelle régionale et on peut envisager de l'inscrire dans une certaine durée. Le fait que le journaliste avait déjà eu l'occasion d'intervenir dans un cadre similaire a facilité la définition du contenu de chaque intervention. Nous avons également échangé à plusieurs reprises avant la rencontre pour caler précisément le déroulé et l'organisation matérielle des rencontres (salles utilisées, vidéoprojecteur, documents présentés....)

 

La place des professeurs-documentalistes

Ce projet est le fruit d'une collaboration et a comme cadre une véritable interdisciplinarité. Cependant, dans sa réalisation pratique, les professeurs-documentalistes ont joué un rôle central en organisant tout le déroulement de la journée, la communication en amont auprès de la direction comme auprès des collègues (affiches, ENT, mails) pour diffuser au mieux l'information auprès des lycéens susceptibles d'être intéressés.

 

Bilan et remédiation

Cette journée a donné lieu à des retours très positifs des enseignants et des lycéens concernés. En terme de contenu comme d'organisation temporelle et matérielle, le journaliste et nous-mêmes enseignants avons été satisfaits. Cependant, il a fallu communiquer en plusieurs temps et la veille, pour la rencontre sur la base du volontariat, nous n'avions aucun retour des collègues ni des lycéens et ne savions donc pas si nous aurions du monde. Le lycée est le lieu de beaucoup de rencontres, de journées thématiques et les lycéens sont très sollicités sans parler de la vie culturelle locale également très riche. Ce n'est donc pas toujours facile de mobiliser les élèves qui sont également très pris par les échéances d'examens ou devoirs à rendre. Et les collègues ont parfois du mal à prendre sur leurs heures de cours pour permettre à leurs élèves d'assister à ces rencontres. Ainsi les élèves de 2de qui participaient au travail de revue de presse n'ont pu assister à aucune des rencontres car il n'y a pas eu moyen de modifier l'emploi du temps.

L'idée d'inscrire ce partenariat dans la durée est aussi un moyen de gagner en visibilité et de mobilier davantage les collègues.

1 mai 2017

Entretien avec une militante féministe au lycée!

Entretien avec une journaliste et militante féministe au lycée!

 

 

Le 3 février dernier, les élèves de la classe de première de M. C. ainsi que tous les élèves volontaires du lycée B. ont eu la chance de pouvoir s'entretenir avec la journaliste et militante féministe E. B.. Cette rencontre, qui fut vécue comme un événement exceptionnel pour le lycée, fut l'occasion pour ces adolescents très intéressés par les questions d'égalité et de discrimination, d'échanger à propos de la condition des femmes et du féminisme. Née du concours de M. C. et des professeurs documentalistes du lycée, la rencontre, qui s'est déroulée au CDI, a attiré beaucoup d'élèves ! Elles s'est poursuivie, pour les élèves des deux classes concernées, par un travail de réalisation d'affiches sur la condition des femmes aujourd'hui. Ces affiches, inaugurées pour la semaine contre les discriminations, sont exposées au CDI et accompagnées d'une sélection thématique d'ouvrages réalisée par l'équipe des professeurs documentalistes du lycée. Venez nombreux en profiter !

 

 

 

Présentation du dispositif :

 

Le projet concerne une classe de première. Tous les élèves volontaires ont également été invités à venir. Un affichage dans les locaux a permis à tous de prendre connaissance de l'évènement.

La rencontre s'est déroulée sous la forme d'une discussion ouverte à tous avec Mme E.B., au CDI. L'enseignant disciplinaire qui a participé au projet ainsi que l'équipe des documentalistes se sont chargés de l'encadrement.

La rencontre a eu lieu sur un créneau de 2h, le vendredi aprés-midi. Le choix de cet horaire a été motivé par le fait que de nombreux élèves du lycée ont du temps disponible sur ce créneau et parce que cela correspondait aux heures consacrées à l'EMC pour la classes de l'enseignant d'Histoire-Géographie qui a contribué à l'élaboration du projet.

L'entretien a pris part dans un séquence plus large portant sur les discriminations sexuelles et les droits des femmes. Il a été complété par la réalisation d'affiches sur le sujet, exposées au CDI pendant la semaine contre les discriminations. Les affiches portent chacune sur un aspect précis de la condition des femmes aujourd'hui. Elles sont réalisées par groupes de 3 ou 4 élèves, un temps de recherche documentaire et de réalisation/conception de 4h étant prévu. Chaque groupe doit ensuite présenter son affiche au reste de la classe au moment de l'affichage dans le CDI.

 

Motivation du projet :

 

Dans un établissement où les élèves viennent de milieux sociaux-cuturels très divers et où il y a peu de mixité au sein de plusieurs séries, les professeurs documentalistes du lycée ainsi que leurs collègues tendent à encourager le développement d'un respect mutuel entre les sexes et d'une même culture humaniste. De plus, la question des droits des femmes et de la lutte contre les discriminations sexuelles fait partie intégrante du programme scolaire des élèves concernés. Il prend part dans le parcours d'éducation artistique et culturelle.

Ce projet a semblé particulièrement intéressant à l'équipe éducative dans la mesure où il permet aux élèves de prendre conscience de l'existence de la discrimination sexuelle dans notre société et de pouvoir développer leur propres réflexions sur le sens de certains actes féministes  relayés par les médias. La possibilité de poser directement et librement leurs questions à une militante féministe et journaliste a semblé être un atout majeur pour la construction de leur propre parcours citoyen.

 

Pour ce projet, l'ouverture culturelle a été envisagée selon la définition qu'en donne Ginette Poullet, professeur documentaliste au lycée professionnel Emulation Dieppoise à Dieppe, dans un article tiré du n°9 de la revue Les Cahiers d'Education & Devenir d'octobre 2010 et intitulé « L'ouverture culturelle dans le cursus des élèves : un enjeu pour une école démocratique ». Elle y cite Milan Kundera qui, dans une interview pour Le Monde du 19 janvier 1979, explique que « la culture, c’est la mémoire du peuple, la conscience collective de la continuité historique, le mode de penser et de vivre. Les livres et les tableaux ne sont que le miroir où cette culture profonde se reflète, se concentre, se conserve. ». Or la question de l'évolution des rapports entre les hommes et les femmes dans une société donnée fait bien partie de la mémoire de son peuple, imprègne la conscience collective, marque l'histoire et les « modes de penser et de vivre ».

 

Adresse de l'article de Ginette Poullet: http://www.educationetdevenir.fr/IMG/pdf/L_ouverture_culturelle_dans_le_cursus_des_eleves_un_enjeu_pour_une_ecole_democratique_Ginette_Poulet_-_Cahier_E_D_No9_-_Octobre_2010.pdf

 

 

 

Contact avec l'intervenante :

 

La prise de contact avec l'intervenante s'est d'abord faite directement, par le biais d'un message envoyé via son blog. Nous avons ensuite communiqué par mail et par téléphone. Mme E. B. s'est montré très accessible et ravie de l'existence d'un projet sur les droits des femmes mené en milieu scolaire.

 

 

 

Bilan :

 

Le bilan de l'entretien semble positif dans la mesure où les élèves sont venus en nombre et ont posés de nombreuse questions, ce qui a mis en lumière leur intérêt pour la question du droit des femmes. On aurait pu craindre qu'un désordre ou des bavardages ne viennent perturber l'échange, étant donné le nombre d'élèves, le sujet traité et surtout le caractère polémique des positions de l'intervenante. Mais cela n'a pas été le cas ! Le dispositif a permis deux choses : la prise de conscience que certains actes ou paroles jugés banals, voire normaux, relèvent bien de la discrimination sexuelle et l'emergence ainsi que la déconstruction de certains préjugés et stéréotypes discrimants.

 

La réalisation des affiches s'est avérée être un travail intéressant. Elle a permis aux élèves de remobiliser et synthétiser les traces de l'entretien et d'approfondir leurs connaissances en ce qui concerne la condition des femmes dans notre société. Les données chiffrées concernant le niveau de rémunération ou le type de contrat de travail, comparées en fonction des sexes, ont particulièrement fait réfléchir les élèves.

 

 

 

Place du professeur documentaliste dans le projet :

  • conception du projet avec l'enseignant en charge de l'EMC

  • formation et encadrement pour la recherche documentaire en vue de la réalisation des affiches

  • réalisation et conception des affiches.

 

 

 

Remédiation :

Peut-être aurions-nous pu, à la place ou en plus de la création d'affiches qui n'auront une existence que temporaire, envisager qu'une équipe de secrétaires prenne des notes détaillées de l'entretien afin que les élèves de la classe concernée travaillent à un compte-rendu pouvant être diffusé jusqu'à la fin de l'année scolaire sur l'ENT de l'établissement. Nous aurions pu envisager également que chaque élève fasse son propre compte-rendu personnel sur l'application Folios.

Un partenariat qui implique également l'équipe des CPE aurait pu être intéressant.

 

Marine Blanchet

29 avril 2017

Les élèves de 4ème entrent dans la peau de journaliste et vont visiter une entreprise !

Dans la peau de journalistes, les élèves de 4ème du collège ont visité deux entreprises, afin de créer un article de presse dans le cadre du concours Raconte moi une entreprise et ses métiers.

 

C'est en Janvier que les deux classes de 4ème ont visité une entreprise chacune : Les 4ème A ont visité l'entreprise La Dube, ferme pédagogique située à Saint Chrisitine, et les 4ème B ont découvert l'entreprise Gautier, spécialisée dans la thermoplastique.

Ce projet est né d'un projet plus large, dans le cadre du parcours Avenir, et d'un objectif commun, celui de rendre les élèves acteurs de leur orientation scolaire et professionnelle. L'objectif est de donner la possibilité aux élèves sur les différents niveaux ( 3ème, 4ème, 5ème, 6ème), de leur faire découvrir un autre univers que celui qu'ils connaissent.

Ainsi pour les 4ème, le choix c'est fait de travailler avec Mr Vogne et Mme H-B, professeurs documentalistes, sur la participation à un concours : " Raconte moi une entreprise et ses métiers", organisé par la Fondation Varenne, partenaire de l' Éducation Nationale. Leur objectif est de sensibiliser les jeunes au monde de l'entreprise et de leur donner le goût de l'écriture par la réalisation d'un reportage. Ainsi les élèves découvrent une entreprise locale et rédige un article de presse illustré d'une photo.

 Afin de rechercher les entreprises acceptant d'être visitées, l'établissement s'est inscrit auprès de l'association pour le rapprochement écoles entreprises du Choletais ( APREEC), qui dispose d'une liste d'entreprise adhérantes, et souhaitant créer des liens entre le monde de l'entreprise et le milieu scolaire.

Le partenariat s'est fait sous la forme d'échanges téléphoniques et par mail, convenant de la date, de l'horaire et des objectifs de cette visite.

Durant la visite, les entreprises attentives à la demande et désireuses de valoriser le monde de l'entreprise ont fait su faire passer leur gout du travail aux élèves. Suite à cette visite, les élèves ont donc écrit leur article de presse, un par classe. 

Le choix de l'encadrement du projet par les professeurs documentalistes n'est pas anodin. Promoteurs de la culture à l'école, ils ont porté ce projet par cette double approche, tant au niveau de la culture professionnelle, que de l'apprentissage à l'écriture journalistique. 

Le résultat ? Eh bien au delà de l'ouverture culturelle et professionnelle que cette visite a procurée aux élèves, une des deux classes a remportée le premier prix du concours et est convié à venir à la remise des prix qui se tiendra à Nantes. 

Vous trouverez ci-dessous l'article de presse nominé. 

 Raconte_moi_une_entreprise_et_ses_m_tiers

 

Analyse de la place du professeur documentaliste 

         - Instigateur du projet et de la participation au concours. 

         - Mise en place du partenariat avec l'APREEC. 

         - Lisiting des entreprises locales acceptant la visite. 

         - Participation à la visite. 

         - Travail avec les deux classes sur la rédaction de l'article.

        - Participation à la remise des prix pour la classe gagnante  

 

Bilan et remédiations 

           Les élèves ont tout de suite saisis l'intérêt du projet, autant durant la visite d'entreprise; dans laquelle ils se sont montrés attentifs et posant des questions, que dans la participation au concours, par la rédaction de l'article de presse,  qui les a motivés dans leur travail.Si le projet était à reconduire dans les prochaines années, il faudrait davantage impliquer le collège, par la participation d'une classe par niveau par exemple, et la présentation de la visite effectuée, devant les élèves du même niveau. 

29 avril 2017

Analyse de la place du professeur documentaliste (projet PAE Mémoires : SHOAH

Classes : 1ère ES 2 (35 élèves)

 

Cadre pédagogique : notre projet s'intègre dans le cadre du PAE Pays de la Loire Histoire et Mémoires : la SHOAH. Pour mener le projet, nous avons pris les heures d'histoire-géographie.

 

Intégration dans les programmes : thème 2 du programme d'histoire-géographie > La guerre au Xxe siècle > Guerres mondiales et espoirs de paix > - La Seconde Guerre mondiale : guerre d'anéantissement et génocide des Juifs et des Tziganes

 

Les partenariats : Mémorial de la SHOAH / Office de Tourisme de Cholet / Archives municipales de Cholet

 -------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Précisions sur le projet : il s'agit d'un projet assez conséquent qui a demandé à mon collègue d'histoire-géographie et moi-même beaucoup de prises de contact avec nos différents partenaires. Cela fait plusieurs années que le lycée Fernand Renaudeau participe à ce PAE et propose diverses actions en lien avec la ville de Cholet. Dès le début de l'année nous nous sommes mis en accord pour faire participer nos élèves de 1ère ES 2 à ce projet. Pour cela, nous avons repris des travaux que les élèves de l'an dernier avaient fournis (un plan de la ville de Cholet avec les différents lieux de mémoire de la seconde guerre mondiale ; des éléments d'archives sur des enfants juifs déportés ; une réflexion sur la stèle de Cholet). Ainsi, nous avons décidé de diviser la classe en quatre groupes :

→ Un premier groupe travaillerait sur un parcours mémoriel. Il s'agit d'un parcours historique mettant en valeur les lieux de mémoire de la ville (des lieux où les enfants juifs choletais avaient l'habitude de s'y rendre : école, stèle …). Nous avons sélectionné 7 étapes dans la ville. Chaque étape correspond à un lieu de mémoire. Les élèves devaient associer chaque lieu à un document d'archives. Ils devaient poser trois questions pour chaque lieux -les documents d'archives permettant d'y répondre. La production finale correspond à une feuille A4 pliée (livret) en deux dans laquelle figure un parcours historique avec une carte de la ville. Pour chaque étape, il y a des questions posées suivies d'un QR-code. Ces QR-code renvoie à un blog que certains élèves et moi-même avons créé. Sur ce blog nous avons déposé des documents d'archives permettant d'illustrer les étapes et apportant les réponses à la question figurant sur la feuille. La finalisation de la production finale est en cours et sera normalement disponible à l'office de tourisme où des curieux de l'histoire pourront faire le parcours proposé par les élèves.

 

→ Un deuxième groupe travaillant sur une passion d'un des enfants juifs déportés, la natation. En effet, un des juifs choletais avaient l'habitude de nager et nous avons retrouvé dans les archives des traces de ses compétitions. En son honneur, ce groupe d'élève est chargé d'organiser un événement mobilisant tous les sportifs de l'établissement. Une compétition est organisée au complexe sportif Glisséo à Cholet.

 

→ Un troisième groupe chargé de faire une proposition d'une nouvelle stèle en mémoire des juifs choletais. En effet, la stèle de Cholet comporte quelques erreurs et incertitudes. Les élèves ont proposé de créer une nouvelle stèle sous forme maquette à l'aide de l'imprimante 3D de l'établissement.

 

→ Un dernier groupe travaille sur les pavés de la mémoire (Stolpersteine). Ce sont des pavés en letton/ métal qui sont enfoncés dans le sol et témoignent de la mémoire d'un juif victime du nazisme. Les élèves ont travaillé sur leur élaboration (chaque pavé a un coût de 120€) et sur les lieux dans lesquels il faudrait les déposer.

 

Un projet à grande échelle : Dès le début de l'année nous avons ainsi emmener les élèves aux archives municipales de Cholet afin de retrouver des documents administratifs permettant d'avoir davantage d'informations sur la vie des juifs choletais durant ces années. En parallèle, au CDI nous avons pu accueillir deux expositions du mémorial de la Shoah qui témoignent de la destruction massive des juifs. Nous avons également fait appel à un artiste FASO qui a mené des ateliers avec les élèves sur les thèmes de la propagande et de la caricature. Les élèves de 1ère ES2 (et d'autres classes) ont ainsi pu étudier ces deux expositions. Suite à cela, nous nous sommes rendus à Drancy afin de suivre le parcours de ces juifs choletais déportés. Nous nous sommes également rendus au Mémorial de la SHOAH à Paris. Les élèves ont ainsi pu se rendre compte du chemin parcouru par ces jeunes Choletais. L'étape la plus marquante à été la visite des camps de concentration en Pologne. Les élèves ont été confronté à cette dure réalité et ont pu prendre conscience de l'ampleur de l'organisation de cette extermination.

 

Pourquoi ces différents partenariats ?

 

Tout d'abord nous voulions que notre projet ait un véritable ancrage local. En effet, cela a permis à nos élèves de vivre l'histoire de la Seconde Guerre mondiale d'une autre manière ; de se rendre compte qu'à Cholet, une ville qu'ils connaissent particulièrement, des juifs ont été déporté. Nous voulions instaurer une proximité avec l'Histoire.

Pour cela, il était nécessaire de créer des partenariats. Certains semblaient évident, notamment avec le Mémorial de la Shoah qui a joué un rôle très conséquent dans tout notre projet, dans son organisation. Des guides du Mémorial nous ont accompagné durant tout notre voyage et nous ont apporté des témoignages, des ressources indispensables.

Le partenariat avec les Archives municipales était aussi évident. Les élèves devaient faire cet effort de se rendre aux archives pour retrouver des traces de ces juifs choletais dont les traces sont difficiles à retrouver. De plus, cela a également permis aux élèves de comprendre l'organisation et le rôle des archives.

Le partenariat avec l'Office de tourisme a été instauré plus tard dans l'année. En effet, afin de mettre en place l'atelier parcours mémoriel, il était essentiel de se rapprocher de l'office de tourisme. Cela nous a permis de donner davantage de visibilité et concret à notre projet. L'idée que le parcours créé par les élèves sera distribuer à des personnes visitant la ville est extrêmement valorisant pour eux.

Le partenariat avec le musé d'histoire de Cholet a également été nécessaire pour les mêmes enjeux que cité précédemment. De plus, la dernière étape du parcours mémoriel des élèves correspond au musé de Cholet. En effet, de nombreux éléments de la mémoire des juifs choletais peuvent être retrouvés au sein de ce musé.

 

 

Place du professeur documentaliste :

Dès le début de l'année, je me suis intégrée au sein du conseil d'enseignement des professeurs d'histoire-géographie. Suite à différents échanges, mon collègue d'histoire géographie et moi-même nous sommes mis d'accord pour faire ce projet -auquel j'avais déjà participé en tant qu'élève plusieurs années auparavant. Nous nous sommes inspirés de ce qui avait été fait par les élèves l'année passée et avons repris certains éléments. Mon collègue s'est chargé de prendre contact avec les archives ; je me suis occupée des expositions avec le Mémorial de la Shoah. Nous nous sommes partagés les différents ateliers et j'ai proposé de valoriser les travaux des élèves par un blog et de créer des QR-codes. Ainsi, je me suis davantage occupée du parcours mémoriel et du blog. Mon collègue quant à lui, s'est plutôt occupé des pavés de la mémoire, nager pour se souvenir et de la stèle. Néanmoins, lorsque cela était nécessaire nous avons changé nos ateliers. Globalement, je me suis plus occupée de tout qui était lié au numérique et mon collègue, les apports historiques, ce qui me semble tout à fait logique. L'histoire a naturellement pris beaucoup de place et je ne pouvais développer des compétences info-documentaires (droit de l'information/ hiérarchie de l'information/ condensation de l'information) qu'avec les élèves travaillant sur le blog. Au début de l'année, jusqu'au mois de janvier, j'ai eu des difficultés à faire ma place et à obtenir une certaine légitimité par rapport aux élèves qui, naturellement dès qu'ils rencontraient un problème se dirigeaient vers leur enseignant d'histoire géographie. Néanmoins, au fur et à mesure de l'année, je pense avoir réussi à montrer en quoi je pouvais aider les élèves et à faire reconnaître mon statut. De plus, mon collègue d'histoire géographie a toujours veillé à me laisser une place importante dans le projet.

En conclusion, je pense que le professeur documentaliste avait toute sa place dans ce projet. Nous avons installé une répartition à peu près égalitaires dans les tâches à accomplir (mon collègue, professeur principal, devait aussi se charger de récupérer les papiers des élèves).

Certes, il était compliqué de faire sa place d'autant plus que mon collègue d'histoire géographie faisait ce projet depuis plusieurs années, il connaissait très bien les sources à aller voir aux archives, était très compétent dans sa discipline et dans sa maîtrise du sujet. Cependant, j'ai su apporter mes propres connaissances en droit de l'information et diverses autres compétences (info-documentaires, maîtrise des outils numériques, méthodologie, culture générale). Je pense que si je devais refaire un projet de cet ordre, je serais désormais bien plus à l'aise dès le début de l'année même si bien évidemment, ma relation avec le collègue jouera un certain rôle.

29 avril 2017

Nos lycéens partent à la recherche des enfants choletais déportés à Auschwitz

 

Illustration 1: Wikimedia Commons



Le 14 et 15 mars dernier, nos 35 élèves de 1ère ES2 sont partis à la découverte des camps de concentration en Pologne. Pendant deux jours, ils ont suivi les traces des juifs déportés : de leur arrivée aux camps à leur extermination. Ce voyage intense en émotions avait pour but de permettre aux élèves de suivre le passé de plusieurs enfants juifs choletais déportés pendant la Seconde guerre mondiale.

 

Il s'agit d'un projet conséquent que les élèves ont débuté dès le début de l'année en partenariat avec le Mémorial de la Shoah, la région Pays de la Loire et, sous la responsabilité de leur professeur d'histoire-géographie et professeure documentaliste.

 

Plusieurs étapes ont marquées leur projet. En effet, après avoir récupéré des informations liées aux juifs choletais aux Archives municipales de Cholet, les élèves se sont rendus à Paris en Novembre. Ils ont alors visité le Mémorial de la Shoah mais aussi, le camp de Drancy -camp dans lequel la plupart des juifs étaient emmenés avant de prendre les wagons à la gare de Bobigny pour un long voyage vers une mort quasiment inévitable.

Ce voyage à Auschwitz marque la fin de leur recherche : aucun juif choletais n'est revenu par la suite. De retour au lycée, les élèves travaillent actuellement à l'élaboration de plusieurs autres actions. Afin de faire revivre les lieux de mémoire de la ville de Cholet, ils ont effectivement prévu de créer un parcours de la mémoire dans la ville en partenariat avec l'Office de Tourisme de Cholet. Ils travaillent également sur un projet de création d'une nouvelle stèle qui puisse rendre hommage à ces juifs choletais. Enfin, afin de rendre hommage à un des enfants juifs choletais qui pratiquait la natation, les élèves nageront en sa mémoire le mercredi 07 juin 2017 -le jour où, le port de l'étoile jaune est devenu obligatoire.

G.BORE

Publicité
Publicité
1 2 3 > >>
éducation culturelle et enjeux pédagogiques
Publicité
Archives
Publicité